Troubles associés

- un déficit de la coordination de la musculature faciale et des mouvements nécessaires au langage (c’est ce qu’on appelle l’apraxie bucco-linguo-faciale)

- une immaturité motrice globale, mais surtout un net déficit de motricité fine. Ainsi, le graphisme des enfants dysphasiques est toujours extrêmement problématique : leurs dessins manquent d’organisation et de structure.

- fréquemment, on constate un déficit de l’attention et de la concentration (on parle d’ADHD: attention deficit and hyperactivity disorder). En effet, puisqu’il ne comprend pas bien, il a du mal à maintenir son attention lors de la communication verbale. Comme nous lorsque nous écoutons un discours, un film, ou une conversation en langue étrangère…

- un déficit de la mémoire verbale, puisque tout ce qui touche le langage est atteint. 

- un déficit de l’orientation visuo-spatiale

- une activité cérébrale irritative (c’est-à-dire de type épileptique) visible à l’électroencéphalogramme : si l’électroencéphalogramme est très irritatif, et même si l’enfant ne fait pas du tout de crises épileptiques, il peut être utile, pour favoriser le langage, de donner pendant une certaine durée un médicament anti-épileptique.

- En ce qui concerne les conséquences psychologiques et comportementales, les troubles réactionnels peuvent être un évitement du langage parlé, avec compensation gestuelle. Des crises de colère lorsqu’on n’est pas compris par ses pairs. Et enfin de la dépression suite à cette sorte d’isolement verbal dont l’enfant est victime si on ne le prend pas en charge correctement.